Les clés pour se détacher du regard des autres
On oublie parfois l’importance de se détacher du regard des autres pour se sentir pleinement épanouie.
Il s’agit pourtant d’un problème récurrent. Je dirais même qu’il s’agit d’un problème majeur lorsqu’il est régulièrement source de blocages, de stress, ou d’angoisses paralysantes. Et malheureusement, ces troubles, déjà pénalisants au quotidien, aboutissent souvent à une baisse, voire à une perte totale de confiance en soi.
Dans cet article, je souhaite t’aider à prendre conscience de pourquoi tu accordes autant d’importance au regard des autres, à réfléchir à ce que cela représente pour toi et enfin à essayer de faire le premier pas pour t’en détacher.
Pour aller plus loin, sache que je propose aussi des coachings individuels et personnalisés pour t’aider à reprendre confiance en toi. Je n’accompagne qu’un petit nombre de personnes, toutes les informations sont ici : http://elisepompomgirl.com/coaching/.
Le regard des autres : qu’est-ce que c’est ?
La définition semble assez simple : le regard des autres, c’est le regard que les personnes qui nous entourent, connues ou inconnues, peuvent porter sur nous. Mais à la lecture de cette définition, il manque pour moi un élément essentiel : ce n’est pas uniquement le regard en lui-même, mais bien la perception que nous en avons et l’influence que cela peut avoir sur nous.
Parce qu’après tout, il ne s’agit que d’un regard. Nous regardons continuellement les autres et nous sommes aussi constamment regardés par d’autres personnes. Jusque-là, pas vraiment de souci. Mais si le regard que les autres posent sur nous peut s’avérer problématique, c’est parce qu’il fait naître des émotions et des pensées négatives en nous.
Le regard des autres va ainsi généralement de pair avec la sensation de subir un regard inquisiteur, un jugement hâtif, parfois oppressant, qui fait écho à des pensées négatives en nous. Lorsqu’on est confronté aux regard des autres, ce sont les choses qui sont les plus susceptibles de nous mettre mal à l’aise, les choses qui nous complexent, et ce sur quoi nous ne nous sentons pas en confiance, qui remontent violemment à la surface.
Le problème ne vient pas de l’autre. Il est en nous.
EXERCICE : Avant d’aller plus loin, il est déjà très intéressant de prendre le temps de recenser les situations / les points sur lesquels le regard des autres est pesant pour toi, et dans quel(s) cas il t’importe peu. Parce que même si cela peut sembler évident, cet exercice met déjà en lumière les éléments de ta vie sur lesquels tu n’es pas encore complètement à l’aise, et donc savoir sur quoi tu peux te concentrer.
Mon expérience face au regard des autres
En ce qui me concerne, quand j’ai commencé à donner des cours de danse Pompom, j’avais très souvent l’impression que les gens pensaient que ce que je faisais était nul et sans intérêt, que mes cours ne valaient rien, à part « faire mumuse ». Et les regards que j’interprétais comme tel me rendaient totalement malade !
Parfois, ça me déprimait totalement, parce que je me disais : « si on me regarde comme ça, c’est parce que ça doit être vrai… Je suis sans doute une grosse nulle, qui n’a pas sa place ici et qui est tellement moins bien que tous les autres… »
Et d’autres fois, ça me mettait en colère ! Je trouvais ça injuste : « pffff, comment elle peut se permettre de me juger ! C’est quoi ce regard négatif, sans même savoir ce que j’ai traversé, sans connaître mon quotidien… » Et à ce rythme, je pouvais monter en pression pendant des heures.
Dans tous les cas, je ressentais un mal-être, qui créait chez moi le besoin de toujours me justifier. Je détaillais mon parcours de danseuse, j’essayais de prouver à tout prix mes connaissances, je me sentais obligée d’expliquer mes choix pédagogiques… et j’en passe.
Et au fur et à mesure que je me suis intéressée au développement personnel. J’ai pris conscience que ce n’était pas par hasard que je souffrais du regard des autres dans cette situation. C’était parce que j’avais beaucoup de mal à avoir confiance en moi. Et en ce que je faisais. Je cherchais donc constamment l’approbation des gens qui m’entouraient ou des gens plus expérimentés.
Et c’est en faisant un travail sur mes propres pensées que, pas à pas, je suis parvenue à me détacher du regard des autres. Il faut toutefois se rappeler qu’il n’y a pas de solution miracle, qu’il faut se donner le temps de faire un travail sur soi et de le mettre autant que possible en pratique.
Mais j’aimerais partager avec toi les deux éléments qui m’ont le plus aidée dans ce processus.
Mes 2 astuces pour se détacher du regard des autres
1. Arrêter de vouloir plaire à tout le monde
Le premier pas de ma quête a été de prendre conscience que mes craintes reposaient sur le manque de confiance en moi et la crainte de ne pas plaire à tout le monde. Je me suis rendu compte que je me faisais du mal toute seule, en supposant toujours le pire. Je me focalisais sur des suppositions négatives de personnes extérieures, au lieu de me concentrer sur ce qui comptait vraiment : l’avis de mes élèves et des personnes concernées. Parce qu’en effet, je ressentais cette peur alors que mes élèves me faisaient de fantastiques retours. Je me suis aperçue que je pouvais recevoir un « merci, tu m’apportes tellement » ou entendre « tu as changé ma vie », et être quand même perturbée par un regard qui me paraissait peu bienveillant pendant 10 secondes !
Et tu sais pourquoi ? Parce que l’humain est fait de telle sorte que nous subissons le « biais de négativité ». C’est-à-dire que, naturellement, nous allons davantage porter attention à ce qui est négatif qu’à ce qui est positif. Même si une seule personne va sembler porter un jugement critique, contre 10 personnes qui adorent ce que tu fais. La nature n’est pas toujours bien faite, n’est-ce pas ? Mais au fur et à mesure, tu dois accepter que tu ne pourras jamais plaire à tout le monde. Et même si ce n’est pas toujours facile à admettre, tu peux faire comme Youssoupha et te rappeler que « plaire à tout le monde, c’est plaire à n’importe qui ». Une fois encore, le fait d’en prendre conscience change littéralement ta perception des choses. Et petit à petit, tu vas apprendre à ne pas laisser ce biais de négativité te contrôler.
Et puisqu’on est dans les citations de rappeurs que j’affectionne, je citerais Orelsan : « J’voulais écrire pour les haineux, mais j’vais faire mieux, Écrire pour ceux qui m’aiment, eux ». Concentre-toi sur ceux avec qui tu partages les mêmes valeurs. Ceux qui s’intéressent vraiment à toi pour ce que tu es vraiment, et concentre-toi sur le positif.
2. Respecter les 4 accords toltèques
Le deuxième point qui m’a aidée à affronter cette peur plus sereinement a été de revenir aux « 4 accords toltèques ». Je te laisse les découvrir :
Les 4 Accords Toltèques – Don Miguel Ruiz
« Que ta parole soit impeccable »
Le plus difficile pour moi est de réussir à ce que ma parole soit impeccable quand je parle de moi, ou à moi, et c’est certainement aussi ton cas. Sans doute connais-tu toi aussi ces moments où tu t’auto-juges et te dis : « je suis trop bête », « je suis inintéressante », « je suis moche »… Et il n’y a rien de pire que ce manque de bienveillance envers toi-même. Parce qu’à force de le dire, tu prends ça pour une vérité. Pour sortir de ce cercle négatif, à chaque parole de ce genre, prends le temps de te corriger. Prends le temps de dire quelque chose de positif. Au fur et à mesure, ta parole devient plus juste, et tes pensées plus bienveillantes.
« Quoi qu’il arrive, n’en fais jamais une affaire personnelle »
Ou comment se concentrer sur son cercle d’influence. Dans la vie, il y a des choses sur lesquelles tu peux agir directement. D’autres sur lesquelles tu n’as absolument aucune maîtrise. Et c’est ce qui compte ici : tu ne peux pas empêcher les gens de penser ou de dire ce qu’ils veulent. En revanche, tu n’en es pas responsable. Concentre-toi sur ce qui est de ta responsabilité : tes pensées et tes actions.
« Ne fais pas de suppositions »
C’est le principe le plus facile à mettre en place quand tu es sujet à souffrir du regard des autres. Parce que, souvent, c’est nous qui créons tout un tas de suppositions, fondées sur pas grand-chose, et qui alimentent notre peur. Alors, quand tu sens ton esprit partir, répète-toi ce principe et reviens à ce qui est concret ou existant. Si tu as du mal à ne pas faire de suppositions, tu peux formuler une interprétation positive, pour contrebalancer l’idée négative que tu as laissé échapper au départ.
« Fais toujours de ton mieux »
On termine avec mon principe préféré ! Parce qu’on cherche trop souvent à être parfaite, au lieu de tout simplement faire de son mieux. N’oublie pas que la perfection n’existe pas. Fais toujours de ton mieux, tu en feras beaucoup plus que si tu cherches à être parfaite.
En mettant régulièrement en pratique ces quatre grands principes, tu pourras commencer à te détacher du regard des autres. Maintenant, concentre-toi sur l’essentiel et élimine au maximum les pensées négatives.
Si, toi aussi, tu souhaites être accompagnée pour reprendre confiance en toi, rendez-vous ici : http://elisepompomgirl.com/coaching/
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